Histoire du linge de maison

histoire du linge de maison

Les sachets de lavande déposés dans les armoires, les draps qui sèchent au vent, le savoir-faire partagé au lavoir ou à la buanderie ont fait partie de l’univers féminin depuis le Moyen-Age. A cette époque, le trousseau n’est composé que de quelques draps et touailles en lin (linge qui servait de nappe ou d’essuie-mains) ou pour les plus modestes en chanvre.

Dans les foyers simples, confectionner un trousseau contribuait au bon fonctionnement du ménage. La dot représentait le linge d’une vie et se transmettait souvent aux générations suivantes. Le linge difficile à entretenir n’était lessivé que deux fois par an (au printemps et à l’automne) d’où la nécessité de posséder un grand nombre de pièces.

L’armoire à linge ou lingère apparaît à la fin du XIVe siècle et l’habitude du don de l’amoire de mariage, sculptée de symboles d’abondance et de fécondité contenant tout le trousseau se répand au XVIIIe siècle. Nos armoires se sont transformées en placard ou étagères, le mode de vie a changé, mais le plaisir du beau linge est toujours une exigence.

Pour habiller votre lit et pour qu’il soit moelleux et confortable choisissez un édredon, une courtepointe, un plaid, un boutis ou un couvre-lit. Le linge que l’on trouve dans nos salle de bains - la serviette de toilette, le gant de toilette, la serviette invité, l’essuie-mains, le drap de bain et le tapis de bain - est tout juste centenaire. De la renaissance jusqu’à la fin du XVIIIe siècle l’eau est peu présente dans la toilette. La serviette bien avant d’être appelée de « toilette » a toujours existé pour les ablutions des mains, des pieds et du visage. Comme le souligne ce site de pressing, l’invention à la fin du XIXe siècle du tissu éponge constitue la vraie révolution dans le linge de toilette. Les petites boucles sur les fils de chaîne lui confèrent douceur et absorption. A mesure que sa qualité et son aspect s’améliorent, l’éponge de coton va conquérir toutes les salles de bains.